Publié dans Société

« Ma thèse en 180 secondes » - Une réelle opportunité pour les scientifiques

Publié le lundi, 10 octobre 2022

Le concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT 180) aide beaucoup les chercheurs dans leurs travaux en s’ouvrant au monde et à un public diversifié. Selon Tianarilalaina Tantely Andriamampianina, la première malagasy à avoir obtenu un prix à ce concours lors de l’édition 2019 qui s’est tenue à Dakar (Sénégal), « ce genre d’événement aide les jeunes chercheurs à vulgariser leurs travaux et ainsi obtenir des financements plus facilement. En effet, le MT 180 a cette faculté de mettre en avant ces travaux pour qu’ils ne pourrissent pas au fond d’un tiroir miteux. J’incite les chercheurs à publier le fruit de leurs recherches et à participer à des concours comme celui-ci ».

 

A la différence d’une soutenance de thèse classique, le MT180 est très accessible au public grâce à l’utilisation de termes simples, sans se noyer dans le jargon scientifique. Plus c’est simple, plus les gens sont intéressés par votre projet. Ainsi, il a une chance d’aller loin et d’être développé ensuite dans des applications au quotidien.

Actuellement, Tantely Andriamampianina est enseignant-chercheur en pharmacologie à l’université d’Antananarivo et également chef de service du Pôle « assurance qualité » de l’Institut de la pédagogie universitaire et de la recherche pour le développement (IPURD). Son projet sur le « tsontso » ou Cladogelonium madagascariense, un anti-inflammatoire qui lui a valu le second prix lors de ce concours va bon train. Dernièrement, dans la continuité de ses travaux sur les plantes médicinales, elle a aussi publié les vertus du « goavy tsy nahy » ou Psidium guajava pour soigner la diarrhée.

La médecine traditionnelle a des vertus encore non exploitées. Des gens pensent encore qu’il s’agit d’une sorcellerie alors que la médecine moderne elle-même tire les principaux composants actifs en étudiant les plantes. Il faut continuer les recherches, encourager les jeunes chercheurs, non seulement en médecine, mais aussi dans d’autres domaines.

Nikki Razafy

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff